Projet : I Le fait historique Séquence : 2 français 3AS

 Projet : I Le fait historique Séquence : 2 3AS

 Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE
Séance 12: Bilan de la séquence 1 / Mise en route de la séquence 2:
Objectifs: 
- Récapitulation de la séquence précédente.
- Mise en route de la nouvelle séquence. 
- Lancer la production écrite de départ.
- Régulation: voir l'état d'avancement du projet.
- Offrir aux apprenants l'occasion de travailler en groupe.
- Habituer les apprenants au travail de groupe.
- Voir l'état d'avancement de la réalisation des projets didactiques.
- Prodiguer les conseils et les directives nécessaires.
Déroulement de la séance: une heure
Récapitulation de la séquence1:
Rappel: lors de la première séquence, les apprenants ont vu que l'Histoire s'intéresse d'abord à tous les domaines de la vie humaine. Elle est généralement rapportée en respectant une chronologie. Ensuite, le discours historique a une visée informative. La notion de discours objectivé est surtout liée à la non-présence de l'énonciateur dans son propre discours. Ainsi, à travers les deux supports étudiés en classe (pp. 8, 9, 10, 12 et 15), l'absence des auteurs était manifeste. Cela s'explique par l'intention communicative des auteurs: informer d'un fait d'Histoire. Toutes les marques (indices) de la présence de l'énonciateur sont absentes.
Mise en route de la séquence2:
Durant cette nouvelle séquence, les apprenants seront confrontés à de nouvelles notions liées à la présence des marques de l'énonciateur. Le discours n'est plus objectif car l'implication explicite du témoin le rend complètement subjectif (présence du pronom "je" ou de modalisateurs).
Sujet de production écrite finale:
Faites en quelques lignes (10 à 12) le compte rendu objectif du texte de M. YOUSFI en insistant sur les témoignages rapportés par l'auteur et en montrant l'aspect brutal et sauvage de la réaction de l'armée française.
Remarque:
On attend des apprenants une production dans laquelle ils reproduiront le même modèle de discours étudié en classe. Pour cela, ils devront réinvestir tous les acquis de la séquence ainsi que leur savoir-faire.
Consignes méthodologiques :
Attirer l’attention de l’élève sur le réinvestissement des caractéristiques du compte rendu déjà vues lors de la séquence précédente.
Régulation:
Les travaux des élèves (premières informations collectées).
1- Rappel de l'intitulé du projet à réaliser: réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves dans la bibliothèque de l’établissement.
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.
Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire.
2- Rappel du plan du projet.
3- Répartition des groupes.
4- Vérification des informations collectées dans ces différents groupes.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance 1: Activités de compréhension et d'expression orale:
Objectifs: (compétence à installer) : 
- Identification des références historiques.
- Sélection des informations essentielles.
- Reformulation de l'information essentielle.
Moyens didactiques utilisés: 
- Moyens audiovisuels: micro portable / rétroprojecteur (data show). 
- Deux séquences audiovisuelles sur la torture pendant la guerre de libération nationale téléchargée à partir de You Tube.
Déroulement de la séance: une heure
Plan de la séance:
- Visionner la (les)séquence(s).
- Première écoute et questions.
- Deuxième écoute et réponses.
- Dernière écoute et vérification des hypothèses.
Moment 1: première écoute: Les élèves essaieront de retrouver le thème dont parlent les vidéos. Ils émettront des hypothèses de sens en répondant aux questions suivantes:
1- De quoi parlent les séquences vidéos que vous venez d’écouter?
2- Comment appelle-t-on les personnages présentés dans ces extraits? Pourquoi?
3- Quel est donc le thème commun entre ces deux vidéos?
Réponses:
1- La première séquence parle du viol de Louisette Ighil Ahriz commis par les militaires français pendant son arrestation en 1957. La deuxième parle de la torture pratiquée par les soldats français sur les Algériens arrêtés par l'armée coloniale.
2- On appelle les personnages présentés dans ces extraits des témoins. Car ils étaient présents aux événements qu'ils racontent (relatent ou présentent).
3- Le thème commun est la torture.
Moment 2: deuxième écoute: Les apprenants vérifient leurs hypothèses puis répondront aux questions suivantes:
4- Que remarquez-vous sur les témoignages de ces personnages?
On remarque que ces témoins parlent avec des sentiments de regret, de tristesse et de souffrance.
5- Peut-on parler d’objectivité des témoignages ? Pourquoi ?
Non. Car, en plus de l’information connue et rapportée par le témoin, ce dernier manifeste son esprit critique et sentimental difficile à cacher.
6- Que peut-on déduire de ces extraits sur le comportement de l’armée coloniale ?
A partir de ces enregistrements, il est facile de déduire le comportement à la fois brutal, inhumain et affreux de l’armée coloniale vis-à-vis des populations civiles et des personnes arrêtées par les militaires français qui, pourtant, affirmaient n’être venus en Algérie que pour apporter le salut et la civilisation à ces pauvres gens.
Moment 3: troisième écoute: les apprenants confirment ou infirment toutes les hypothèses de sens formulées à travers les différentes écoutes.
Synthèse orale:
Après avoir répondu aux questions ci-dessus, les élèves vont, tour à tour, s’exprimer oralement sur le comportement brutal et raciste des militaires français pendant la guerre de libération nationale. Pour pouvoir donner toutes les informations autour de la pratique courante et régulière de la torture, les élèves vont tour à tour s’exprimer oralement sur ce fait en puisant dans leurs connaissances apprises en matière d'Histoire ou d'Arabe puis montrer les conséquences directes et indirectes de l’occupation française de l’Algérie.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance 2: Activités de compréhension de l'écrit1:
Objectifs (compétences à installer) :
- Identification du degré d’implication de l’énonciateur.
- Distinction entre acteur et témoin de l’événement.
- Détermination de la position de l’auteur par rapport aux faits historiques racontés, degré d’objectivité du discours.
Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS
Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.
Texte1: pp. 27/28 du manuel. «Delphine pour mémoire», Didier Daeninckx, « Actualités de l’Emigration», Paris, 1987.
Moment1: 5 minutes.
Observation du para texte:
- Le sens du titre, le nom de l’auteur, la source du texte, le nombre de paragraphes, précisions sur certains noms propres portés à la fin du texte.
- Ce qui attire l’attention : les dates, les lieux, les sigles et les noms de personnes.
Hypothèses de sens: Anticiper sur le thème et le sens du texte avant la lecture de celui-ci, afin d’émettre des hypothèses de sens.
1. Quel est le thème abordé par l'auteur?
Le thème abordé est le comportement barbare et sauvage des militaires Français envers tout ce qui est étranger.
2. A quoi reconnaît-on que c'est un texte d'histoire?
La source, les nombreuses dates, lieux et personnages cités montrent qu'il s'agit d'un texte historique.
Moment2: 5 minutes. 
Lecture silencieuse.
3. Qui parle dans ce texte ? Est-il historien ou narrateur d’une expérience personnelle ?
L’auteur n’est pas un historien mais un narrateur (témoin) d’une expérience personnelle (une expérience vécue).
4. Relevez les indices grammaticaux qui marquent sa présence dans le texte au début de chaque paragraphe.
L’auteur marque sa présence dans le texte à travers : les pronoms personnels (je, moi, on, me), adjectifs possessifs (ma, mes, nos), différents modalisateurs (devant moi, plus loin / maintenant, plus tard / jamais,…
Moment3: 30 minutes.
5. Où se passe la scène ? Relevez les indicateurs de lieu qui le montrent.
La scène se passe à Paris. Aubervilliers, sous nos fenêtres, Charonne, Bonne nouvelle.
6. Quels sont les temps de verbes utilisés dans le texte ? Pourquoi l’auteur narre-t-il au présent dans une partie du texte et au passé dans l’autre ?
L’auteur emploie le présent de l’indicatif dans la première partie, le passé composé dans la deuxième : l’auteur veut nous faire vivre les émotions telles que vécues par l’auteur afin de nous faire partager ses jugements et sa position sur les faits. 
7. Quels sont les quatre événements vécus par l’auteur quand il était enfant et qui sont liés à la guerre d’Algérie ?
Ces événements sont : l’arrestation d’un Algérien dans la rue / explosion de la bombe de l’OAS / 17 octobre 1961 / 8 février 1962.
8. De quoi l’auteur accuse-t-il les représentants de l’Etat français ?
L’auteur accuse ces responsables de vouloir imposer une amnésie (un oubli) ; qu’après les avoir tué, on voulait effacer leurs noms de la mémoire.
9. Quelle est la visée de l’auteur ?
L’auteur n’est plus neutre à travers son discours. Il apporte son témoignage afin de participer à un débat actuel sur les atrocités commises par la France coloniale. Il cherche à déterrer cette vérité que le système colonial cherche par tous les moyens à cacher.
Moment4: 5 minutes. 
Synthèse écrite: complétez à partir du texte la synthèse suivante:
"Dans ce texte, ………. apporte son …….. sur les ……. commis par la ……. . Il veut montrer la …….. que le système ……. cherche par tous les moyens à ……."
Réponses: l'auteur / témoignage / crimes / France / vérité / colonial / cacher.
Moment5: 5 minutes. 
Evaluation: Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les autres puissent le saisir dans sa globalité.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance 3: Activité de langue:
Objectifs (compétences à installer) : 
- Identifier les marques de l'objectivité et de la subjectivité.
- La modalisation.
- Le discours rapporté.
Moyens didactiques utilisée: le manuel scolaire de 3°AS, extraits de textes historiques.
Déroulement de la séance : une heure
1- Objectivité / subjectivité:
Rappel: exercice 1 page 60 du manuel:
Modalisateurs: c'est sûr (présentatif + adjectif); a la chance (avoir + nom); aurait coûté (mode conditionnel); est dommage (être + adverbe); il me semble (tournure impersonnelle avec verbe d'état); monument (mélioratif).
Ces modalisateurs permettent de passer d'un discours objectif et neutre à un discours subjectif.
Applications:
Texte:
L’embrasement a été immédiat, particulièrement dans les Aurès ; dès les premiers mois, la zone dirigée par Ben Boulaïd allait subir une intolérable pression. Les autorités coloniales donnent dès les premières salves le ton de ce qui allait devenir un des conflits les plus violents du XXème siècle.
« El Watan », lundi 20 août 2007, par Boukhalfa AMAZIT.
Réponses:
Marques d'objectivité Marques de subjectivité
Immédiat
Particulièrement
Salves Embrasement
Intolérable
Les plus violents
2- Discours rapporté :
Rappel : 
Le discours rapporté est un discours où l’on rapporte les propos de quelqu’un. Souvent, il se fait à l’aide d’un verbe principal ou introducteur.
Deux cas de figure se présentent:
a- Verbe principal au présent.
b- Verbe principal au passé.
Utilité : le discours rapporté est très utile. Car il permet de rapporter tout ce qu’on veut faire connaître : citations, proverbes, témoignages.
Applications:
1- Rapportez au style indirect:
Texte p.30 : deux témoignages. Verbes principaux : avoua, témoigna.
Discours direct Discours rapporté au style indirect
« C’est … les bagarres commencèrent »
Henri Benzet avoua que c’était…
« Le 8 mai est … c’est …La ville abrite… »

Ferhat Abbas témoigna que le 8 mai était … c’était… que la ville abritait.
2- Rapportez au style direct :
D’un ton solennel, Laghrour nous informa officiellement que le jour « J » était fixé.
Réponse: D’un ton solennel, Laghrour nous informa officiellement : « Le jour « J » est fixé».
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance4: Activités de compréhension de l'écrit2:
Objectifs (compétences à installer):
- Distinction entre acteur et témoin de l’événement. 
- Identification du degré d’implication de l’énonciateur.
- Distinction entre événement historique (objectif) et témoignage (subjectif).
Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS
Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.
Texte1: p. 33 du manuel. «Le 1er novembre à Khenchela», Salem Boubeker.
Moment1: 5 minutes.
Observation du paratexte.
- (Le sens du titre, la source du texte, le nombre de paragraphes)
Ce qui attire l’attention : les lieux et les dates.
Hypothèses de sens: Anticiper sur le thème et le sens du texte avant la lecture de celui-ci, afin d’émettre des hypothèses de sens.
1- Quel est le thème abordé par l'auteur?
Le thème abordé est le début de la guerre d'Algérie dans la région des Aurès.
2- A quoi reconnaît-on que c'est un texte d'histoire?
La source, les nombreuses dates, lieux et personnages cités montrent qu'il s'agit d'un texte historique.
Moment2: 5 minutes. 
Lecture silencieuse.
3- Qui est le narrateur dans ce texte ? Justifiez votre réponse.
Le narrateur est Salem Boubekeur. Il est témoin. Justification: la source, les pronoms (je, nous), les personnages, les lieux et les dates cités.
Moment3: 30 minutes.
4- Quelles sont les deux réunions dont parle le narrateur?
- La 1ère réunion : Batna le 29 octobre 1954 dans la journée.
- La 2ème réunion : Khenchela le 29 octobre 1954 à 21 heures (le soir).
5- Qui sont les participants à ces deux réunions ?
- La 1ère réunion : Laghrour, Benboulaïd et Chihani.
- La 2ème réunion : Salem Boubakeur, Laghrour, Ougad et Benabès.
6- Retrouvez la reprise lexicale de « F.L.N » dans le 1er paragraphe.
La reprise lexicale de « F.L.N » est mouvement révolutionnaire.
7- Relevez les expressions du texte qui montrent que les différentes personnes ont conscience de vivre un grand moment.
- C'est la première fois que l'on entendit parler de ce mouvement révolutionnaire.
- Nous étions tous très émus à la lecture de ces tracts.
- Plongé dans de profondes pensées.
- Les larmes aux yeux.
- Allah Ouakbar, le grand jour est enfin arrivé.
8- Quelle était la décision qui fut prise à l’issue de cette réunion ?
- Fixation du grand jour « J » de la révolution algérienne pour 1 heure du matin du 1er novembre 1954.
9- L'emploi du futur se justifie par le fait que la date fixée pour les attaques (1er novembre) représentait un futur par rapport à la date de la réunion (29 octobre). Le narrateur était présent à la réunion. Donc le jour du 29 octobre est un présent pour lui.
10- Le mot solennel se justifie par le fait que les personnalités réunies viennent de prendre une décision très grave et très importante en même temps.
Moment4: 5 minutes. 
Synthèse écrite: complétez à partir du texte la synthèse suivante:
"Dans ce texte, ………. qui raconte les ….…. auxquelles il avait assisté, n'est plus un ……. . Il est …………. . Son ……… montre l'état d'esprit des ..…….. de la …………………"
Réponses: l'auteur / réunions / narrateur / personnage / témoignage (récit) / responsables / révolution algérienne.
Moment5: 5 minutes. 
Evaluation: Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les autres puissent le saisir dans sa globalité.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance5: Activités d'entraînement à l'écrit:
Objectifs (compétences à installer):
- Rapporter un discours (témoignage) au style indirect.
- Résumé d'un paragraphe.
- Rédiger un compte rendu objectif.
Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS
Plan de la séance:
- Sélection des idées essentielles d'un paragraphe.
- Discours rapporté au style indirect.
- Reformulation.
Déroulement de la séance: une heure 
- 1- Rappel du sujet à préparer.
- 2- Texte support: p.20: paragraphes1, 2, 3 et4: 45 minutes
Moment1: la prise de notes: les apprenants prennent les notes nécessaires (§1,2) pour faire un compte rendu objectif du texte étudié.
Exemple sur le 1er §: le 8 mai 45: grandes manifestations par le PPA, tout le pays, beaucoup de slogans scandés.
Exemple de la reformulation: Le 8 mai 1945, le PPA a organisé de grandes manifestations dans toute l'Algérie. Beaucoup de slogans politiques ont été scandés (brandis).
Remarque: On rappelle aux apprenants de rester fidèles aux idées du texte (pas de subjectivité).
Moment2: rapporter au style indirect les témoignages (§3,4).
Discours direct Discours rapporté au style indirect
« C’est … les bagarres commencèrent »
Henri Benzet avoua que c’était…
« Le 8 mai est … c’est …La ville abrite… »

Ferhat Abbas témoigna que le 8 mai était … c’était… que la ville abritait.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance6: Activités de remédiation / consolidation.
Objectifs : 
- Remédier au problème du discours rapporté au style indirect.
- Consolider la technique du résumé.
- Mieux préparer les élèves à la production écrite.
Plan de la séance: 
- Lire le court extrait choisi.
- Prise de notes.
- Reformulation (rapporter au style indirect, résumé).
Déroulement de la séance: une heure.
Application1: Rapportez au style indirect l'extrait suivant:
"Les militaires ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. Maman a subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines. Un jour, ils ont amené mon petit frère de trois ans et ils l'ont pendu."
D'après un témoignage de Louisette Ighil Ahriz
Réponse:
a- Verbes introducteurs (principaux) au présent:
Louisette Ighil Ahriz déclare que les militaires ont arrêté ses parents et presque tous ses frères et sœurs. Que sa maman a subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines. Elle ajoute qu'un jour, ils ont amené son petit frère de trois ans et ils l'ont pendu.
b- Verbes introducteurs (principaux) au passé:
Louisette Ighil Ahriz a déclaré que les militaires avaient arrêté ses parents et presque tous ses frères et sœurs. Que sa maman avait subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines. Elle a ajouté qu'un jour, ils avaient amené son petit frère de trois ans et ils l'avaient pendu.
Application2: résumez cet extrait en reformulant ses idées à l'aide de votre propre style personnel.
Réponse:
Les militaires ont arrêté toute ma famille. Maman a été torturée à la baignoire pendant trois semaines. Un jour, ils ont pendu mon petit frère.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE
Séance7 : Activités de remédiation / consolidation.
Objectifs (compétences à installer) : 
- Remédier au problème de distinction entre le présent d'énonciation et le présent de narration.
Plan de la séance: 
- Lire les phrases choisies.
- Vérification du présent employé par l'auteur et sa valeur.
Déroulement de la séance: une heure
Activité 1:
1- En 647, apparaissent les premiers cavaliers arabes.
2- Les Espagnols s’attaquent aux villes nord-africaines.
3- Alger garde aujourd’hui encore la trace architecturale.
a. Précisez la valeur du présent dans chacune des phrases ci-dessus : présent de narration ou présent d’énonciation?
b. Justifiez l’emploi de cette valeur.
Activité 2:
Transformez les verbes de ces phrases au passé simple. Dans quel cas cette transformation est-elle impossible?
Réponses:
Activité 1: 1 et 2 – Présent de narration : il permet de présenter des faits passés « coupés de la situation d’énonciation » comme s’ils étaient en train de se dérouler au moment où on les raconte.
Le présent de narration crée une impression d’actualité, un effet de direct.
3 – Présent d’énonciation : ce présent (ancré dans la situation d’énonciation) renvoie au moment où le texte est écrit.
Il signale une réflexion qui vient à l’esprit du narrateur au moment où il est en train d’écrire.
Activité 2:
1- En 647, apparurent les premiers cavaliers arabes.
2- Les Espagnols s’attaquèrent aux villes nord-africaines.
3- Alger garde aujourd’hui encore la trace architecturale. Impossible de transformer le temps du verbe. Car, ici l'auteur exprime sa réflexion au moment où il écrit le texte. 
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE
Séance5: Activités d'écriture / technique d'expression:
Objectifs (compétences à installer): 
- Reprendre et achever le sujet déjà entamé en séance de l’entraînement de l’écrit. 
- Produire un compte rendu objectif d'un témoignage.
Capacités requises: 
- Technique de la prise de notes.
- Le discours rapporté au style indirect.
- La reformulation personnelle.

Plan de la séance:
- Prise de notes.
- Reformulation.
- Rédaction du compte rendu objectif.
Déroulement de la séance: une heure
1- Rappel du sujet: dans le cadre de la célébration du 1er Novembre, faites en quelques lignes (10 à 12) le compte rendu objectif du texte de M. YOUSFI (p.30) en insistant sur les témoignages rapportés par l'auteur et en montrant l'aspect brutal et sauvage de la réaction de l'armée française lors des massacres du 8 mai 1945.
Remarque: 
On attend des apprenants une production dans laquelle ils réinvestiront tous les acquis de la séquence ainsi que leur savoir-faire.
2- Orientation: en s'inspirant des modèles de compte rendu déjà vus en 2°AS, les apprenants doivent réinvestir les éléments suivants:
a- Commencer par présenter le document et le thème.
b- Reformuler à l'aide de son style personnel les idées essentielles du texte.
c- Rédiger à la 3ème personne. 
d- Rapporter les témoignages au style indirect.
e- Veiller à une bonne présentation du travail.
f- Respecter le nombre de lignes demandé par la consigne. 
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance9: Evaluation:
Objectifs:
- Evaluer les acquis des apprenants.
- Evaluer le degré d'action de l'enseignant.
Déroulement de la séance: une heure.
TEXTE: L'évasion.
Le groupe décida d'opérer de 19 h à 22 h à la faveur de soirées de chants et de prières, tolérés en salle, mais non autorisés.
Dans l'obscurité, le glissement de la lime allait et venait, subtil et menaçant, vite absorbé par la houle des incantations religieuses et des hymnes patriotiques. Les clameurs nocturnes ne troublaient déjà plus la garde.
La nuit du 15 au 16 mars 1952 fut la nuit de la grande fraternité: Arab Mohamed et Bouda Abdelkader (ce dernier tomba au champ d'honneur dans la région de Boudouaou – Alma), se relayèrent au limage du barreau. L'émotion fut grande lors de l'arrachement soudain du barreau central après une heure de travail.
La victoire fut partagée intensément en silence. Mais l'espoir, le doute, les craintes mêlés tourbillonnaient dans les esprits. Il fallait y aller et agir avec audace, demeurer soi-même le plus longtemps possible.
Il était 02 heures du matin, entre deux rondes. Ben Bella et Mahsas se glissèrent par la fenêtre.
Ils avancèrent prudemment dans la douce fraîcheur de la nuit. 02 heures 05, les deux fugitifs commencèrent à escalader leur premier mur: courbés, la silhouette ronde, bondissant à saute-mouton. Mais leur mur semblait plus haut que prévu, sans doute un effet d'appréhension ou d'impatience.
Après le premier obstacle, Ben Bella reprit son souffle, puis fixa le repère et lança la corde qui retomba mollement dans l'anfractuosité du créneau. Il avait suffi d'une fois! Etait-ce possible? Une chance! La corde se tendit peu à peu. A 02 heures 20, l'homme attendu était au rendez-vous. La corde s'agita. La liaison confirma la réception. Pour les compères, la volonté et le courage de la rude école de l'O.S. firent le reste. L'un après l'autre et geste après geste, chacun se hissa, émergea et bascula à l'extérieur. 
M.YOUSFI, L'Algérie en marche, Ed. ENAL, 1985
Questions:
1- Pourquoi le groupe décida-t-il d'opérer de 19 h à 22 h? 1 pt
2- "… après une heure de travail". De quel travail l'auteur parle-t-il? 1 pt
3- " La victoire fut partagée en silence". De quelle victoire, l'auteur parle-t-il? 1 pt
4- Relevez quatre mots ou expressions appartenant au champ lexical de : "l'évasion". 2 pts
5- L'auteur est-il objectif ou subjectif? Justifiez votre réponse. 2 pts
6- En quelques phrases, donnez l'idée générale du texte. 2 pts 
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE
Séance 6: Compte rendu de l'expression écrite:
Objectifs (compétences à installer) :
- Correction (volume de la production / pertinence / organisation / correction de la langue).
- Amélioration / enrichissement (vérification du degré d'acquisition du modèle discursif à l'étude).
Plan de la séance:
- Aperçu sur le travail réalisé par les élèves.
- Analyse du sujet de la production.
- Correction / amélioration.
Déroulement de la séance: une heure
Moment1:
Appréciations sur le travail réalisé par les élèves: d'une manière globale, les apprenants ont tous essayé de répondre à la consigne. Cependant, certains d'entre eux ont buté sur beaucoup de difficultés: non respect de la consigne, acquis non réinvestis, longueur non justifiée du travail.
- Aspects négatifs: les erreurs les plus fréquentes: mauvaise prise de notes / mauvaise transposition du discours au style indirect / vocabulaire insuffisant / mauvaise reformulation des idées relevées / mauvaise présentation du compte rendu.
- Aspects positifs: les apprenants ont essayé, malgré les difficultés rencontrées, de rendre compte des idées. Ils ont respecté le plan du compte rendu, ont bien présenté leur travail.

Moment2:
Analyse du sujet de la production écrite:
1- Rappel du sujet: dans le cadre de la célébration du 1er Novembre, faites en quelques lignes (10 à 12) le compte rendu objectif du texte de M. YOUSFI (p.30) en insistant sur les témoignages rapportés par l'auteur et en montrant l'aspect brutal et sauvage de la réaction de l'armée française lors des massacres du 8 mai 1945.
Il s'agit donc de lire le texte, de le comprendre dans sa globalité, d'en tirer les idées essentielles, d'identifier les mots-clés. Puis réinvestir les acquis de la séquence pour produire un court compte rendu objectif en suivant le plan ci-dessous:
Introduction: présenter: l'auteur, le genre du texte, le thème principal, le but de l'auteur.
Développement: reformuler les idées principales et secondaires dans un style personnel sans suivre l'ordre du texte.
Conclusion: résumer les principales informations données par l'auteur.
Moment3:
- Après avoir "fabriqué" un texte à partir de trois productions d'élèves différents comportant des erreurs intéressantes en relation avec les objectifs de la séquence, on procède à la correction du texte après l'avoir porté au tableau.
- Les élèves observent le texte et font des remarques sur la présentation d'ensemble. Ces remarques sont portées au tableau dans un coin.
- Les élèves lisent le texte et procèdent à sa critique sur la compréhension et aussi les erreurs fréquente en se servant de la grille d'évaluation en leur possession.
- Les élèves procèdent à la correction-amélioration du texte sous la direction du prof.
- Quelques élèves lisent le texte obtenu.
Moment4:
Le professeur présente le bilan des productions réalisées par les élèves: 
Les productions sont réparties en quatre catégories dotée chacune d'un signe:
Classe: 3AS.SE2:
Treize (13) copies / 22: (+): un travail acceptable malgré les insuffisances.
Neuf (09) copies / 22: (+) (+): un travail très acceptables malgré les insuffisances.
Classe: 3AS.SE1:
Quatre (04) copies / 25: (-): un travail insuffisant.
Dix-huit (18) copies / 25: (+): un travail acceptable malgré les insuffisances.
Trois (03) copies / 25: (+) (+): un travail très acceptables malgré les insuffisances.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE
Séance11: bilan de la séquence2:
Objectifs:
- Récapituler la séquence.
- Evaluer le degré d'action de l'enseignant.
- Voir l'état d'avancement du projet.
Déroulement de la séance: une heure.
TEXTE: L'évasion.
Le groupe décida d'opérer de 19 h à 22 h à la faveur de soirées de chants et de prières, tolérés en salle, mais non autorisés.
Dans l'obscurité, le glissement de la lime allait et venait, subtil et menaçant, vite absorbé par la houle des incantations religieuses et des hymnes patriotiques. Les clameurs nocturnes ne troublaient déjà plus la garde.
La nuit du 15 au 16 mars 1952 fut la nuit de la grande fraternité: Arab Mohamed et Bouda Abdelkader (ce dernier tomba au champ d'honneur dans la région de Boudouaou – Alma), se relayèrent au limage du barreau. L'émotion fut grande lors de l'arrachement soudain du barreau central après une heure de travail.
La victoire fut partagée intensément en silence. Mais l'espoir, le doute, les craintes mêlés tourbillonnaient dans les esprits. Il fallait y aller et agir avec audace, demeurer soi-même le plus longtemps possible.
Il était 02 heures du matin, entre deux rondes. Ben Bella et Mahsas se glissèrent par la fenêtre.
Ils avancèrent prudemment dans la douce fraîcheur de la nuit. 02 heures 05, les deux fugitifs commencèrent à escalader leur premier mur: courbés, la silhouette ronde, bondissant à saute-mouton. Mais leur mur semblait plus haut que prévu, sans doute un effet d'appréhension ou d'impatience.
Après le premier obstacle, Ben Bella reprit son souffle, puis fixa le repère et lança la corde qui retomba mollement dans l'anfractuosité du créneau. Il avait suffi d'une fois! Etait-ce possible? Une chance! La corde se tendit peu à peu. A 02 heures 20, l'homme attendu était au rendez-vous. La corde s'agita. La liaison confirma la réception. Pour les compères, la volonté et le courage de la rude école de l'O.S. firent le reste. L'un après l'autre et geste après geste, chacun se hissa, émergea et bascula à l'extérieur. 
M.YOUSFI, L'Algérie en marche, Ed. ENAL, 1985
Réponses:
1- Le groupe décida d'opérer à cette heure pour être couverts par le bruit des chants patriotiques et religieux des détenus afin de ne pas être entendus par les gardiens de la prison. 2pts
2- Il s'agit du limage du barreau central de la cellule. 2pts
3- La victoire = la réussite du limage et l'arrachement du barreau central. 2pts
4- Champ lexical de "l'évasion":
Mots: opérer / fugitifs / rondes / bondissent / obstacle / corde / se hissa / émergea. 
Expressions: arrachement du barreau / limage du barreau / glissement de la lime / se glissèrent par la fenêtre / escalader leur mur / bascula à l'extérieur. (0.5 x 4 = 2pts)
5- L'auteur est subjectif. Il relate les différents moments de l'évasion en manifestant (exprimant) ses impressions et émotions à l'aide d'un vocabulaire mélioratif et de modalisateurs. (1+1= 2pts)
6- Dans ce texte, l'auteur, M'hammed YOUSFI, raconte l'un des événements les plus spectaculaires de la révolution algérienne: l'évasion de Ben Bella et Mahsas de la prison de Blida, deux grands responsables de cette révolution. Dans ce texte, il nous relate tous les détails de cette fuite. A commencer par les circonstances dans lesquelles leurs camarades, prisonniers avec eux, avaient l'audace de préparer minutieusement l'évasion des deux responsables. Il décrit aussi l'atmosphère de cette opération du début (19h) jusqu'à la fin (2h20). 2pts




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